Ruy Mingas: «Leo un poema, siento su musicalidad y a los diez minutos ya estoy haciendo música»

Ruy Mingas: «Leo un poema, siento su musicalidad y a los diez minutos ya estoy haciendo música» Sobre todo me gusta la música (mi mujer solía decir que «la primera mujer de mi marido es la música»), pero de una forma diferente: Ocupa un espacio en mi vida pero no desde el punto de vista profesional, nunca sería un profesional de la música, mientras que de la educación y el deporte sí. Son áreas que me estimulan mucho, me siento bien, me gusta estar aquí con jóvenes y estudiantes, dialogar con ellos, igual que me gusta estar en el deporte, son las relaciones humanas más conmovedoras en las que estoy involucrado. La música, por otra parte, es natural, crecí con la música, desde mis abuelos, forma parte de mi vida como placer y socialización.

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08.01.2024 | par Marta Lança

Le luso-tropicalisme, ou le colonialisme portugais sur le tard

Le luso-tropicalisme, ou le colonialisme portugais sur le tard Cet article présente et analyse comment, pendant la période qui suit la Seconde Guerre mondiale, l'Estado Novo portugais s'est servi du luso-tropicalisme, « presque-théorie » développée par le scientifique social brésilien Gilberto Freyre (Recife, 1900-1987) sur la relation du Portugal avec les tropiques.

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09.02.2015 | par Cláudia Castelo

‘Reine Nzinga’ en exposition à Londres

‘Reine Nzinga’ en exposition à Londres C’est à Luanda, lors d’une promenade en compagnie d’un ami sur la place Kinaxixi que j’ai vu pour la première fois la Reine Nzinga de Matamba. Nous nous sommes arrêtés pour admirer l’imposante statue de bronze érigée en hommage à la reine du peuple Mbundu du XII° siècle qui, outre le fait de combattre les armées portugaises, a aussi provoqué la consternation de son propre peuple par son rôle significatif dans le développement de la traite des esclaves en Angola. J’ai tout de suite été impressionnée par cette statue, alors que mon ami, un journaliste angolais, l’était beaucoup moins. « Dans la vraie vie, on aurait vu ses seins » dit-il. « Là, ils ont été recouverts pour apaiser nos sensibilités modernes ».

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20.11.2012 | par Lara Pawson

Só China de Yonamine

Só China de Yonamine Dans le travail de Yonamine (Luanda, 1975), l’interaction de moyens de production, exprimés par la façon de construire ses œuvres, rééquilibre la hiérarchie des références culturelles et des typologies sociologiques en une pratique cumulative qui se déploie au rythme de ses expériences quotidiennes en tant qu’homme mondain, être cosmopolite qui reconnaît en lui-même la pulsion de communion et d’appartenance au monde, quelque soit la latitude où il se trouve.

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02.04.2012 | par João Silvério

Lino Damião donne forme au projet Arrêts

Lino Damião donne forme au projet Arrêts Le projet « Arrêts » a commencé en Angola, avec le soutien d’une communauté d’architectes qui, en donnant aux artistes des espaces, contribue aussi à la décoration de leurs immeubles, les emmenant là où sont leurs bureaux. les expositions sont le résultat de la liberté de création dans cette résidence artistique. Maintenant, Lino Damião a été un des artistes choisis avec également Nelo Teixeira, Hamilton, Sabby et Zizi.

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19.03.2012 | par Marta Lança

Un premier train sur les rails en Angola, 9 ans après la fin de la guerre

Un premier train sur les rails en Angola, 9 ans après la fin de la guerre La ligne de chemin de fer Luanda-Malange, hors service pendant 18 ans parce que trop endommagée par la guerre civile, a été remise en état après plusieurs années de travaux. Un symbole fort de retour à la paix, et un lien de communication important pour désenclaver une région particulièrement meurtrie par le conflit qui a opposé le Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA), au pouvoir, aux rebelles de l’Union pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA), pendant 27 ans.

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07.02.2011 | par Cécile de Comarmond

Identités, causes et effets

Identités, causes et effets L’œuvre de Délio Jasse peut être lue sous le prisme quelque peu complexe de la théorie des discours postcoloniaux dans la mesure où ses images dégagent une identité de figures d’altérité. Cependant, cette simplification risque d’être réductrice si elle entre en dissonance avec le discours artistique où ses images, évidemment, s’insèrent.

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09.07.2010 | par Hugo Dinis

La démesure de Kiluanji Kia Henda – de lá Triennale de Guangzhou à Experimenta design : deux projets

La démesure de Kiluanji Kia Henda – de lá Triennale de Guangzhou à Experimenta design : deux projets Kiluanji Kia Henda a été amené à exposer internationalement, de Guangzhou au Cap, de Nairobi à Venise, ce qui dispense son travail d’une légitimation qui passerait exclusivement par les capitales occidentales de l’art contemporain. Un autre trait singulier de son parcours réside en ce que, jusqu’à maintenant, la présentation de son travail n’a pas transité par une légitimation dans le « petit » monde de l’« ex-métropole », Lisbonne. En tant qu’artiste de nationalité angolaise, et donc d’un pays aujourd’hui indépendant et autrefois colonie portugaise, son art world’s est resté en marge de l’ensemble des politiques culturelles qui ont la langue portugaise comme élément de liaison et comme point de mire de montrer l’art et les respectifs artistes en circuit fermé, itinérant entre les anciennes colonies et l’ancienne métropole.

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20.05.2010 | par Marta Mestre

Ville ou désert ?

Ville ou désert ? Les architectes occidentaux qui, comme dans mon cas, sont venus à développer un travail comme concepteurs de projets ou chercheurs en Angola, font face à une inévitable question qui est celle de l'évident clivage entre Luanda et le reste du territoire angolais.

La ville

18.05.2010 | par Cristina Salvador