À propos du Hanami de Denise Fernandes (et du papayer brûlé de ma Vóvó Nica)

À propos du Hanami de Denise Fernandes (et du papayer brûlé de ma Vóvó Nica) Il est l’un de ces rares films qui n’entrent pas par les yeux, mais s’infiltrent par les pores, qui se devinent dans les silences hérités, qui s’anticipent dans les gestes murmurés, que l’on ressent à travers les absences angoissantes que nous avons nous-mêmes vécues dans nôtres expériences de vie. Avec le rythme complaisant d’une brise sèche montant le flanc du volcan avant que le soleil ne tombe et que le plateau volcanique ne se rafraîchisse, cette œuvre inaugurale ne propose pas d’explications. Elle nous offre l’appartenance et, en plus, à nous les Capverdiens et Capverdiennes de la diaspora, elle nous offre aussi la mémoire. Une

Afroscreen

09.08.2025 | par P.J. Marcellino

La chute de Salazar

La chute de Salazar Il est évident que les régimes totalitaires s'appuient sur la censure, esthétisent les héros et les récits métaphysiques. Le « Parti des morts » a organisé des performances au fort Santo António da Barra et dans la rue qui porte encore aujourd'hui le nom de Doutor Oliveira Salazar. Curieusement, 51 ans après la Révolution des œillets, plus de 17 lieux en Portugal portent le nom de Salazar et plus de 700 ceux de personnalités du régime Estado Novo. Que faire d'une telle mémoire politique ? Faut-il démolir les monuments et renommer les lieux géographiques ? La question est complexe, mais la situation actuelle nécessite clairement une réflexion et des commentaires.

Mukanda

04.08.2025 | par Partido dos Mortos