Tout laisse à penser qu’au Sénégal, où les attentes du peuple placées dans ce nouveau pouvoir sont immenses, et surtout celles de la jeunesse - sans doute à hauteur du manque d’espoir dans la transformation du pays qui lui fait prendre les pirogues ou la route du désert saharien pour l’incertain et dangereux chemin de l’Europe -, la promesse émancipatrice du Pastef, dans l’épreuve du pouvoir, sera difficile à tenir. Et tout conduit à penser que le Portugal, où le poids de la référence mémorielle du 25 avril est si fort (« Abril sempre, fascismo nunca mais ! » : « Avril, toujours, le fascisme plus jamais « !), devra trouver - la mémoire étant une chose et la politique une autre -, les mots et l’action ajustés à la lutte contre Chega, qui n’est pas un simple décalque du fascisme : problème qui est le même que celui de la France face au Rassemblement national.
La ville
01.10.2024 | par Jacques Lemière
Nous atterrissons à Dakar à 2h30 du matin. En cherchant de l’avion la presqu’île du Cap Vert, la carte que j’avais étudiée depuis des mois prend maintenant vie. Je sais exactement où est notre hôtel. Je sors de l’avion en cherchant le premier élément qui me prouvera que je suis en Afrique. Rien de spécial, à part le nom de l’aéroport : Léopold Sedar Senghor, le premier président du Sénégal, le président-poète.
Je vais visiter
14.05.2012 | par Maria Vlachou
Je note surtout que la Ligue arabe a très vite lâché Kadhafi tandis que l’Union africaine, après avoir œuvré sans succès à une solution politique, tient à s’imposer un délai de décence maintenant que tout semble perdu. Cela veut dire que la guerre civile libyenne pourrait marquer un tournant dans les rapports entre l’Afrique subsaharienne et le monde arabe. Ces rapports n’ont jamais éte simples, chacun le sait, même si par pudeur on a toujours évité d’y regarder de trop près.
Je vais visiter
03.10.2011 | par Boubacar Boris Diop
A sonoridade única da banda continua enraizada no intercâmbio musical de fusão histórica entre Cabo Verde e Senegal e na exploração de novos horizontes, com um som cada vez mais influenciado pelo afro-jazz, por vezes prestando homenagem à mazurka caboverdiana, mas ancorado nos ritmos quentes do Senegal e na tradição griot. Cantando em wolof e crioulo numa voz peculiar, Mamadou dá cor à música acústica de fusão com letras que contam histórias, como um griot canta o passado. Como dizia a avó N’Gom, “uma canção que não conta uma história, que não transmite conhecimento e amor não é uma canção, é uma brincadeira”.
Plateaux
21.03.2011 | par P.J. Marcellino
SSauf pour les économistes et autres technocrates obnubilés par les taux de croissance du PIB, la situation du peuple sénégalais en particulier et des peuples africains en général demeure dramatique. Cette situation ne s’explique pas par une quelconque fainéantise ou désorganisation «naturelle» des peuples de ce continent, mais bien par une longue tradition de pillage, d’exploitation et d’oppression dans le cadre du système capitaliste.
À lire
24.01.2011 | par Adama Soumare