literature
Articles avec la étiquette literature
Archive d'Étiquettes
- África do Sul
- Agualusa
- Annett Stenzel
- antilhes
- antiracisme
- arménio vieira
- art contemporain
- artistes angolais
- Arts Festival
- ataques
- Aurélio Furdela
- Berlin
- Black Film Festival
- blm
- Bruno Candé
- cabo verde
- Cap-Vert
- chullage
- colonial
- colonialismo
- communisme
- créole
- crioulidade
- danse africaine
- democracie
- dialogue
- documentaire
- Egipto
- Em Nome do Povo
- émigrants
- entretien
- Etat
- extraction
- film
- films brésiliens
- Frantz Fanon
- génocide
- globalisation
- goa
- guerre
- Guinée-Bissau
- hip hop
- hong kong
- identité
- instalation
- Janilda Bartolomeu
- joão ribeiro
- Julie Dash
- langue portuguese
- Lara Pawson
- liberté
- Lisbonne
- literatura
- littérature africaine
- malange
- Mamadou Ba
- Manthia Diawara
- marielle franco
- martinique
- México
- Miss Inês
- Monde de poussière
- mouvement social
- musique
- Nelson Saúte
- objets
- occidentale
- Pan African Film
- Panafricanisme
- patrimoine
- Pedro Pinho
- Picasso
- politique
- Portugal
- post-mémoire
- Prix Littéraire
- racisés
- ReMapping Memories Lisboa-Hamburg
- Rwanda
- Samba Félix Ndiay
- Samira Vera-Cruz
- Sao Tomé et Principe
- sinologie
- sobrados
- société
- société angolaise
- societé française
- Song Fang
- SOS Racisme
- space
- Tráfico de Seres Humanos
- Tunisie
- universalisme
- urbanisme
- visualiza
- Werner Radasewsky e Günter Schneider
- William Shatner e Amílcar Cabral
- x
- yonamine
- rap
 l ne s'agit pas de provoquer les représentants de l'ordre par des actes choquants ou incivils comme le faisaient les dadaïstes dans les années 1925-30 (il y a même, dit le texte (p.28), des sympathisants parmi la police) mais d'obtenir une reconnaissance qu'un grand nombre de citoyens appellent de leurs vœux (même si leur accord demeure encore tacite) sur un mouvement qui n'est autre qu'un mouvement de libération à la fois nationale et personnel.
				l ne s'agit pas de provoquer les représentants de l'ordre par des actes choquants ou incivils comme le faisaient les dadaïstes dans les années 1925-30 (il y a même, dit le texte (p.28), des sympathisants parmi la police) mais d'obtenir une reconnaissance qu'un grand nombre de citoyens appellent de leurs vœux (même si leur accord demeure encore tacite) sur un mouvement qui n'est autre qu'un mouvement de libération à la fois nationale et personnel.		 La société mozambicaine est très tiraillée, non plus racialement mais d'un point de vue économique. Aujourd'hui, la ville de Maputo a des zones densément peuplées par des expatriés de différentes nationalités, pas uniquement portugaise, qui vivent là car ils en ont les moyens : ils appartiennent à des multinationales, des ambassades, etc. Mais un grand nombre de Mozambicains vivent dans les mêmes ensembles immobiliers. Nous avons une ville d'élites : la Polana et Sommerschield, le quartier central, la Coop; la classe moyenne à Malhangalene; la classe moyenne basse à Alto Maé; puis les banlieues traditionnelles: Chamanculo, Mafalala, un vrai bouillon de cultures; enfin les nouvelles banlieues qui ont surgi autour de Grande Maputo, comme Matola, Belo Horizonte, Zimpeto, etc. Il y a une classe moyenne florissante, dynamique, forte, presque totalement post-indépendance, de jeunes trentenaires. C'est une ville parfaitement stratifiée depuis toujours.
				La société mozambicaine est très tiraillée, non plus racialement mais d'un point de vue économique. Aujourd'hui, la ville de Maputo a des zones densément peuplées par des expatriés de différentes nationalités, pas uniquement portugaise, qui vivent là car ils en ont les moyens : ils appartiennent à des multinationales, des ambassades, etc. Mais un grand nombre de Mozambicains vivent dans les mêmes ensembles immobiliers. Nous avons une ville d'élites : la Polana et Sommerschield, le quartier central, la Coop; la classe moyenne à Malhangalene; la classe moyenne basse à Alto Maé; puis les banlieues traditionnelles: Chamanculo, Mafalala, un vrai bouillon de cultures; enfin les nouvelles banlieues qui ont surgi autour de Grande Maputo, comme Matola, Belo Horizonte, Zimpeto, etc. Il y a une classe moyenne florissante, dynamique, forte, presque totalement post-indépendance, de jeunes trentenaires. C'est une ville parfaitement stratifiée depuis toujours.		 Encore un prix pour l’écrivain mozambicain Mia Couto : il a reçu mardi 5 juin, au CCFM (Centre culturel Franco-Mozambicain) de Maputo, le prix littéraire AFD (Agence Française de Développement) 2012, pour son roman “L’Accordeur de Silences” (paru sous le titre de “Jerusalém” en Portugais).
				Encore un prix pour l’écrivain mozambicain Mia Couto : il a reçu mardi 5 juin, au CCFM (Centre culturel Franco-Mozambicain) de Maputo, le prix littéraire AFD (Agence Française de Développement) 2012, pour son roman “L’Accordeur de Silences” (paru sous le titre de “Jerusalém” en Portugais).		



