À propos du Hanami de Denise Fernandes (et du papayer brûlé de ma Vóvó Nica)

À propos du Hanami de Denise Fernandes (et du papayer brûlé de ma Vóvó Nica) Il est l’un de ces rares films qui n’entrent pas par les yeux, mais s’infiltrent par les pores, qui se devinent dans les silences hérités, qui s’anticipent dans les gestes murmurés, que l’on ressent à travers les absences angoissantes que nous avons nous-mêmes vécues dans nôtres expériences de vie. Avec le rythme complaisant d’une brise sèche montant le flanc du volcan avant que le soleil ne tombe et que le plateau volcanique ne se rafraîchisse, cette œuvre inaugurale ne propose pas d’explications. Elle nous offre l’appartenance et, en plus, à nous les Capverdiens et Capverdiennes de la diaspora, elle nous offre aussi la mémoire. Une

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09.08.2025 | par P.J. Marcellino