De la colonisation à la convivialité

De la colonisation à la convivialité il n’existe pas vraiment de « conscience lusophone » sauf peut-être chez quelques intellectuels ou politiciens. L’Angolais ou le Mozambicain moyen, même artiste ou universitaire, n’utilisera jamais ce mot pour se définir, alors que pour un Africain francophone, le terme « francophonie » a du sens, et même une dimension politique supranationale.

À lire

31.07.2010 | par Ariel de Bigault

Les bouts de bois de Dieu de Ousmane Sembene

Les bouts de bois de Dieu de Ousmane Sembene Cinq mois de doutes, de misère, mais cinq mois d’échanges et de lutte. Lutte contre le monde colonial, brutal et complètement dépassé par le formidable espace de démocratie qui se crée en face de lui, dépassé par l’engouement populaire pour la lutte, et dont la seule réponse, avant de finalement admettre sa défaite, sera le refus de négocier et la violence. Mais si ce texte est si fort, c’est parce qu’il dépasse le cadre spatio-temporel de l’Afrique et nous montre ce que l’homme est capable de faire, de créer pour un idéal, pour ce qu’il considère comme juste, pour sa famille, pour lui-même et les générations futures.

À lire

23.07.2010 | par Pierre Gomel

Identités, causes et effets

Identités, causes et effets L’œuvre de Délio Jasse peut être lue sous le prisme quelque peu complexe de la théorie des discours postcoloniaux dans la mesure où ses images dégagent une identité de figures d’altérité. Cependant, cette simplification risque d’être réductrice si elle entre en dissonance avec le discours artistique où ses images, évidemment, s’insèrent.

Tête-à-tête

09.07.2010 | par Hugo Dinis

Le Dernier vol du flamant rose de João Ribeiro

Le Dernier vol du flamant rose de João Ribeiro Il faudra dès lors prendre le temps de redevenir un pays. Ce sera long mais d'autres flamants viendront. Ils sont si nombreux, comme dans ce premier plan du film. Ils guident les vivants. Dans la région de Tizangara, les pêcheurs les appellent "sauve-vie" : il suffit de suivre leur voix pour regagner la terre si l'on est perdu. La douce et belle musique d'Omar Sosa convie à donner le temps au temps.

Afroscreen

06.07.2010 | par Olivier Barlet