Le Noir dans les feuilletons télévisés, un cas exemplaire de la décadence du mythe de la démocratie raciale brésilienne

Examiner la représentation des acteurs noirs sur presque 50 ans d’histoire de feuilleton brésilien, principale industrie audiovisuelle et de dramaturgie du pays, c’est révéler la décadence du mythe de la démocratie raciale, salissant ainsi une belle mais fausse image que le Brésil a toujours cherché à donner de lui-même, en faisant croire qu’à partir de notre condition de nation métisse, nous avons surmonté le « problème racial » et sommes un modèle d’intégration pour le monde.
Aucun des grands acteurs noirs ne paraît avoir échappé au rôle de l’esclave ou du serviteur dans l’histoire du feuilleton brésilien, même ceux qui, lorsqu’ils sont arrivés à la télévision avaient déjà un nom solidement construit au théâtre ou au cinéma, comme Ruth de Souza, Grande Otelo, Milton Gonçalves et Lázaro Ramos. Cette affirmation peut être vérifiée dans la recherche que nous avons faite sur la représentation du noir dans l’histoire du feuilleton brésilien, qui a donné lieu au film et au livre “La négation du Brésil”.

'Filhas do Vento''Filhas do Vento'

La représentation des acteurs noirs a subi une lente mutation depuis les années 60, quand ils ont seulement interprété des afro descendants dans des situations de personnes totalement subalternes. A cette époque, la femme noire était régulièrement représentée comme esclave et employée domestique, s’insérant dans la réédition de stéréotypes communs au cinéma et à la télévision nord américains, comme les « mammies ». Le meilleur exemple a été le grand succès de l’actrice Isaura Bruno, quand elle a interprété la mère Dolores, dans le feuilleton le plus populaire de l’époque, Le droit de naître. Entre temps, s’est développé à la même époque un stéréotype différent de Hollywood, celle de la mulâtresse séductrice, briseuse de foyers.
    Dans les années 70, le succès thématique typique des feuilletons a été la représentation des conflits et des drames des Brésiliens dans la lutte pour l’ascension sociale dans une décennie considérée comme l’ultime de la croissance économique du pays au 20ème siècle. Cependant, seuls quelques auteurs, en particulier Janete Clair, ont créé des rôles de noir à la recherche d’ascension professionnelle. A l’exemple du psychiatre, le Docteur Percival, interprété par Milton Gonçalves dans Péché capital. Toutefois, aucun de ces personnages n’était protagoniste ou antagoniste, ils étaient toujours des faire valoir pour les autres. Le seul personnage noir qui a été protagoniste et qui est devenu un succès international de vente dans les années 70 a été interprété par une actrice blanche, dans le rôle titre du feuilleton L’esclave Isaura. Seulement dans les années 90, une actrice noire, Taís Araujo, allait casser ce tabou et assumer le rôle titre d’un feuilleton, dans Xica da Silva (inspiré du film de Carlos Diegues).

'A negação do Brasil', de Joel Zito Araújo'A negação do Brasil', de Joel Zito AraújoA partir des années 80, nous pouvons affirmer qu’il y a eu une lente mais progressive ascension du noir dans la dramaturgie des fictions télévisées. Même ainsi, jusqu’à la fin des années 90, nous pouvons constater qu’un tiers des feuilletons produits par la Chaîne Globo ne présentait aucun personnage afro descendant. Dans à peine un autre tiers, le nombre d’acteurs noirs employés réussissait à dépasser légèrement la limite des dix pour cent du total de l’affiche. En partant du fait que nous sommes un pays qui a près de 50% de sa population d’origine africaine, c’est une démonstration blessante que les feuilletons n’ont jamais respecté les définitions ethnico-raciales que les Brésiliens se font d’eux-mêmes.

'A Cabana do Pai Tomás''A Cabana do Pai Tomás'Le racisme brésilien est apparu dans les feuilletons seulement comme une des caractéristiques négatives du vilain, et non comme un trait encore présent dans la société et dans la culture brésiliennes. Jusqu’à la fin des années 90, peu de feuilletons ont traité de la discrimination raciale contre le noir brésilien de façon directe. Dans la télé fiction, comme dans notre société, la honte de démontrer le propre préjugé, ou le « préjugé d’avoir des préjugés », comme nous en avait alerté le sociologue Florestan Fernandes, a créé un tabou qui inhibe la manifestation ouverte de racisme et a renforcé le consensus autour du mythe de la démocratie raciale brésilienne.
    Mais le plus grand piège pour les acteurs noirs a été le choix manifeste de professionnels blancs pour représenter la beauté ou, voire même, le Brésilien moyen. Une esthétique produite par la persistance de l’idéologie du blanchissement dans notre culture, un discours construit au 19ème siècle et qui est réactivé dans le quotidien de nos petits écrans par le choix exclusif de blondes comme des présentatrices idéales de nos programmes pour enfants, et de modèles blancs pour les rôles de jeunes premiers et premières.

Les opportunités pour un métis dans le Brésil des feuilletons télévisés
Dans aucun feuilleton brésilien il n’y eut une quelconque défense du métissage brésilien, ni même dans les adaptations des œuvres de Jorge Amado. Le métis a toujours été représenté comme fermier ou garde champêtre dans les feuilletons esclavagistes, ou comme un petit commerçant ou petit fonctionnaire, cependant toujours dans un rôle de domestiques intermédiaires, mais intéressés par progresser dans leur vie à n’importe quel prix, en supportant les humiliations en raison de leur origine « impure », cherchant à éviter les références à sa condition de métis et servant les nécessités de contrôle du noir dans la société.
Dans le feuilleton, la meilleure opportunité réservée au domestique, qui a toujours été célébré dans les discussions théoriques comme le meilleur représentant du véritable Brésilien, se trouve dans la représentation du « peuple », c’est-à-dire, des passants, des malandros et des habitants de quartiers populaires. Les acteurs clairement métis, indépendamment du croisement racial auquel ils appartiennent, s’ils portent sur leurs corps ou sur leurs visages une majorité de traits non blancs, sont toujours victimes de stéréotypes négatifs. Par exemple, Dira Paes, une actrice de cinéma qui, pour avoir des traits indigènes accentués, a peu d’espace à la télévision, étant seulement invitée à jouer le rôle d’une petite employée domestique comique et de peu d’intelligence dans le sitcom « La femme de ménage ». Ou José Dumont, un acteur toujours absent des feuilletons pour avoir de fortes caractéristiques d’un homme du sertão du Nordeste. Et Nelson Xavier, qui avec une des carrières les plus avantageuses au cinéma, en raison de ses traits de noir mulâtre, a toujours été choisi pour faire le rôle de petit commerçant rancunier, de petit fonctionnaire « lâche », du « typique malandro brésilien », et utilise seulement complet et cravate après plus de vingt ans d’histoire à la télévision.
Le spectacle de la miscigénation des images du carnaval dans les sambodromes de Rio de Janeiro transmises pour le monde ne trouve pas d’écho dans les feuilletons. L’idée de la supériorité blanche persiste toujours.
Le feuilleton, ainsi, en ne donnant pas à voir la véritable composition raciale du pays, pactise de façon conservatrice avec l’usage du métissage comme bouclier pour éviter la reconnaissance de l’importance de la population noire dans l’histoire et la vie culturelle brésilienne. Il fait un pacte avec l’imaginaire de la servitude et de l’infériorité du noir dans la société brésilienne. En participant ainsi d’un massacre contre ce qui devrait être vu comme notre plus grand patrimoine culturel face à un monde divisé par des sectarismes et des guerres ethniques et religieuses, l’orgueil de notre multiracialité.

Telenovela 'Escrava Isaura'Telenovela 'Escrava Isaura'

La miscigénation – discours stratégique du blanchissement

La nature du débat sur le métissage au Brésil, en dépit de cohabiter de façon permanente avec les ambiguïtés et les contradictions, a subi peu de changements au cours des 100 dernières années. Alors que dans la période finale de l’esclavage le métis a été vu comme une dégénérescence raciale, la miscigénation apparaît déjà dans le discours des abolitionnistes comme une solution pour éviter la polarisation des races au pays (Santos, 2002). Mais ce sera dans les années 30 que le concept subira une inversion positive par l’action d’une intelligentsia brésilienne qui a cherché à créer une image autochtone du pays, à travers l’affirmation du natif, du caboclo  et du métis, en réaction au processus aigu d’européanisation (Bosi, 1994), qui avait sur le vieux continent le paradigme pour al compréhension de la culture du nouveau monde. Cependant, même en étant sous la houlette de ceux qui ont marqué profondément la vie culturelle contemporaine, comme Gilberto Freyre, pour les modernistes et les romanciers qui sont nés du cycle de la littérature appelée régionaliste, comme Jorge Amado, l’affirmation de la miscigénation était toujours associée à l’idée que sur cette terre se créait une nation avec une nouvelle race. Les Brésiliens, fruits d’un hybridisme où prévalait l’homogénéité raciale et culturelle, laisserait tomber, de façon tout à fait maîtrisée, la division raciale de notre formation. Naît, dans ce contexte, le fameux mythe de la démocratie raciale brésilienne.
    Mais il est faux de croire que le Brésil est un pays singulier, unique paradis de la démocratie raciale, fondé sur la valorisation du métis. L’idéologie du métissage a été un trait commun dans la construction de l’identité nationale de la plupart des pays latino-américains . Dans l’Amérique hispanophone, dans les années 20, les idées d’un des plus importants intellectuels mexicains de l’époque, José Vasconcelos, qui faisait l’éloge du métis comme le résultat d’un croisement original, une cinquième race « cosmique », a eu un effet notoire dans plusieurs pays latino américains. Un exemple en fut Benjamin Carrion, l’intellectuel équatorien, créateur de la Maison de la Culture Equatorienne, fondateur et défenseur enthousiaste de l’idée que son pays était un exemple de nation métisse, et en 1928, il considérait déjà José Vasconcelos comme le « maître de l’Amérique » (Cervone, 1999 :9).

    Cependant, comme cela est arrivé au Brésil, pour tous ces intellectuels la miscigénation s’est toujours présentée comme une mythologie fondatrice des nouvelles nations latino américaines qui portait dans l’identité nationale métisse la supériorité de l’hétérogénéité raciale, ethnique et culturelle de sa formation. Et, dans toutes ces constructions, l’existence de noirs et d’indiens a été progressivement éteinte ou, au minimum, diluée à partir de l’appropriation de leurs cultures comme partie intégrante d’une nouvelle culture nationale originale.
    Cependant, il convient de souligner que nos intellectuels « fondateurs », comme Gilberto Freyre, Mário de Andrade et d’autres, de la même façon que les intellectuels latino américains de langue espagnole, ont toujours souligné l’aspect positif de la miscigénation, non dans sa facette génétique, amis dans le résultat de fusions culturelles venant du noir, de l indien et du blanc, qui ont produit la culture brésilienne originale.
C’est seulement de cette façon que nous pouvons comprendre que le discours de valorisation de notre culture métisse n’a jamais été en opposition avec la consolidation de l’esthétique et de l’idéal du blanchissement présents depuis le temps de la colonie et qui est devenu le modèle pour la production cinématographique et des feuilletons brésiliens, et pour la grande part des cinéastes brésiliens depuis ses origines. Comme nous pouvons le constater dans ce commentaire de l’éditeur de la Revue Cinearte, à la fin des années 20 :
« Faire un bon cinéma au Brésil doit être un acte de purification de notre réalité, à travers la sélection de ce qui mérite d’être projeté sur l’écran : notre progrès, les constructions modernes, nos beaux blancs, notre nature. » (Cinearte apud Debs, 2002 :80)

'Bem amado'

Cependant, en dépit du fait d’être toujours valorisée et célébrée dans les discours de l’Etat, de l’intellectualité et de la littérature, la miscigénation n’a jamais cessé d’être vue comme une étape de passage des « races inférieures » vers la race supérieure blanche. La citation, qui va suivre, d’Oliveira Viana, un des membres les plus distingués de l’élite intellectuelle des premières décennies du 20ème siècle, apporte de façon assez explicite le désir que la miscigénation serait le meilleur pont pour l’eugénisation à travers la dilution du noir dans la société blanche, en effaçant ainsi la tache de notre origine africaine.
    « Il n’y a aucun danger à ce que le problème noir vienne à se présenter au Brésil. Avant qu’il ne puisse apparaître, il sera résolu par l’amour. La miscigénation a privé l’élément noir de son importance numérique, en le diluant dans la population blanche. » (apud Munanga, 1997)

Les traces résultant de ce désir dans l’imaginaire de la population brésilienne ont commencé à être vérifiées dans une étude réalisée dans les années 50 par Oracy Nogueira, où il a compris que nous développons une forme de préjugé différent de celui des Etats-Unis, qui donnent lieu à une controverse difficile à dépasser » (Nogueira, 1979 :77) Notre préjugé racial s’attache plus aux apparences, aux marques de phénotype : plus il y a de traits négroïdes, plus il y a des problèmes, ce qui est différent du préjugé racial d’origine, nord américain, où une goutte de sang noir est facteur d’exclusion, indépendamment du fait que la personne présente plus de traits blancs de que noirs.
Et aujourd’hui, le mythe de la « race cosmique », ou du « mulâtre futé » (thème d’une célèbre musique d’Ari Barroso) tombent par terre quand on observe les feuilletons brésiliens, mexicains, colombiens, vénézuéliens, ou produits dans n’importe quel pays d’Amérique Latine, qui fonctionnent comme les meilleures preuves du fait qu’a toujours prévalu l’idéologie du blanchissement comme formatrice du modèle idéal de beauté et, en même temps, comme légitimatrice de l’idée de supériorité du segment blanc. Le choix des jeunes premiers, des protagonistes, célèbre les modèles idéaux de beauté européenne, et plus ses traits physiques seront nordiques, meilleure sera la place de l’acteur ou de l’actrice dans le choix des rôles. Les mêmes recevront également les meilleures notes dans le processus de choix et de distribution de prix des acteurs les plus beaux de l’année dans les revues qui font la chronique quotidienne du monde des célébrités. Et, au contraire, les acteurs d’origine noire et indigène, seront choisis pour représenter les stéréotypes de la laideur, de la soumission et de l’infériorité raciale et sociale, en accord avec l’intensité de leurs traits physiques, la forme de leur visage, les nuances chromatiques de la peau et la texture de cheveux, en relation avec leur degré de métissage.
Tous ces acteurs, cependant, qu’ils soient afro descendants ou d’origine indigène, sont obligés d’incorporer à la télévision l’humiliation sociale dont souffrent les métis dans une société orientée par l’idéologie du blanchissement, où l’accentuation de traits noirs ou indigènes signifie une conscience diffuse et contradictoire d’appartenir à une caste inférieure qui doit accepter les lieux subalternes intermédiaires du monde social.
    Toutefois, l’inconscient racial collectif brésilien, n’accuse aucune gêne à voir ainsi représentée la majorité de sa propre population, et probablement d’eux mêmes, à la télévision et au cinéma. L’internalisation de l’idéologie du blanchissement, provoque une « naturalité » dans la production et la réception de ces images, et une acceptation passive et conformité que ces acteurs réellement ne méritent pas de faire partie de la représentation du modèle idéal de beauté du pays.
    Mais l’idéologie du blanchissement, oriente aussi les commentaires de programmes sportifs à la télévision, dans les pages de journaux, ou les jurons dans les stades de football. Nos joueurs noirs métis, qui toujours portent l’image du pays au sommet, et l’orgueil de notre nationalité, sont obligés de supporter la permanente humiliation en raison des stigmates de leurs apparences, leur « impure » laideur, dans d’innombrables comparaisons avec le joueur blanc européen, à l’exemple des élections des hommes les plus beaux des coupes de monde du football qui, « naturellement », choisissent l’Anglais David Beckham et d’autres hommes blancs.
Même devant des faits de cette nature, qui peuvent être rencontrés quotidiennement dans les journaux, une grande partie de nos intellectuels continue de croire que le problème de l’inégalité au Brésil est à peine la conséquence du fossé entre les classes sociales, et non de notre système de castes raciales. Et, de cette forme, ils assistent passivement comme s’il s’agissait d’une exception dans la vie sociale l’« expulsion » de la mère du joueur Ronaldo d’un immeuble de luxe dans la quartier de Barra de Tijuca, à Rio de Janeiro. Et, possiblement, ces mêmes intellectuels se divertissent et commentent ce que nous entendons dans les rues, que c’est à peine le pouvoir de l’argent et de la réputation de « bêtes » aussi laides que Ronaldo et Ronaldinho, qui séduisent et conquièrent les « beaux » modèles blancs sortis des passerelles du monde de la mode.
Pourtant, en retournant à l’époque des pronostics d’Oliveira Viana, l’unique fait qui peut indiquer une grande différence entre un pont et autre du 20ème siècle, c’est l’augmentation de la capacité de pression du propre segment de population noire qui n’a jamais vu dans la miscigénation la soupape d’échappement pour le problème racial et, pourtant, n’a jamais été d’accord avec les thèses défendues par l’élite blanche. Et au long du 20ème siècle, a toujours réagi aux modèles d’exclusion imposés, cherchant à développer une identité de négritude.
Cet évident choc d’opinions et de perspectives raciales entre, d’un côté, le monde blanc composé par des réalisateurs de feuilletons, de cinéma et par des professeurs d’universités et des journalistes, et de l’autre, par des artistes, des activistes et des intellectuels noirs, me fait poser la question de savoir pour combien de temps encore nous continuerons à maintenir une réalité sociale si scindée et schizophrénique ? Pour combien de temps le débat niera l’existence d’une composante raciale dans la guerre sanglante que les jeunes noirs et métis recrutés par les narcotrafiquants livrent à la police (l’ordre blanc) dans les favelas de Rio de Janeiro ? Pour combien de temps encore l’insistance avancée des fazendeiros dans la région amazonienne et centre ouest, avec sa permanente destruction de groupes ethniques indigènes, restera en dehors du débat ethnico racial du pays et de l’attention internationale qui croit que nous sommes un paradis de miscigénation raciale ?
Cette réalité toujours non définie, dans laquelle des réalisateurs de feuilleton, des professeurs et des présidents d’universités, le monde des formateurs d’opinion de la classe moyenne blanche, nient que les préjugés de trait subis par les afro descendants et indiens descendants ont un rôle important dans notre hiérarchie sociale et dans la distribution inégale de pouvoir et de moyens, atteste une dialectique contradictoire sur le problème racial brésilien. Devant le symptomatique refus de discuter, mais discutant de façon permanente et traitant de raciste celui qui défend des positions contraires, se révèle ainsi une hyper conscience inversement proportionnelle à ce qui est emphatiquement nié (Vargas, 2004). Il révèle des râles d’un mythe puissant qui seulement maintenant continue à fonctionner ainsi parce qu’il assure encore des privilèges pour ceux qui le défendent.

 

 

Publié dans la “Revue annuelle de l’Association Rencontres Cinemas d’Amerique Latine de Tolouse-(ARCAL)”. 2007- no. 15. pp 17-27.

Traduction:  Sylvie Debs

par Joel Zito Araújo
Afroscreen | 12 juin 2010 | Brésil, démocratie raciale, Noir